Youtube est disponible dans plus de 76 langues, en Amérique du Nord et une partie de l’Amérique du sud, en Europe, dans la partie Nord et Sud-Est de l’Asie, en Océanie et dans quelques pays d’Afrique. Le développement de cette plateforme a permis à des populations du monde entier de partager leurs manières de vivre, leurs travaux, leurs loisirs ainsi que leurs habitudes.
Mais, Youtube reste encore indisponible dans de nombreux pays du monde. Parfois il n’y est tout simplement pas développé ou alors l’accès y est réglementé ou bloqué. La plupart du temps, ce sont les pays autoritaires qui en interdit l’accès comme la Corée du Nord, la Turquie ou encore la Petite Érythrée.
En effet, ces pays sous régime autoritaire ne souhaitent pas que la population, notamment celle opposante au régime puisse diffuser du contenu contre la politique mise en place et ainsi formé des groupes d’oppresseurs.
La petite Érythrée, refuse l’accès au journaliste étranger, les seuls médias qui opèrent dans le pays sont sous contrôle du gouvernement. Le président Issaias Afeworki vielle avec le ministre de l’information Ali Abdu que les informations qui soit diffusées passe par leur bureau afin qu’ils puissent vérifier leurs contenues, de ce fait, les journaliste ne bénéficie en réalité d’aucune liberté éditoriale.
Youtube à travers le monde
La Corée du Nord, est un pays autoritaire depuis le lendemain de la guerre de Corée (1950-1953), c’est Kim IL-Sung, le grand-père de Kim Jong Il (dirigeant actuel du pays) qui instaura la dictature.
La Turquie bloque régulièrement l’accès aux réseaux sociaux notamment youtube, la dernière datant du 23 décembre 2016 suite à la diffusion d’une vidéo montrant deux soldats turcs brûlés vifs par l’Etat Islamique en Syrie et l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara. Ces blocages sont effectués par Turkey Blocks, une organisation supervisée par le gouvernement spécialisée dans la surveillance de la censure du web. La plupart du temps, elle utilise la technique du « throtting » qui consiste à ralentir l’accès aux sites jusqu’à les rendre inutilisable sur le territoire turc.
Les libertés sont très peu présentes dans ce pays, les seuls médias autorisés sont les 12 principaux journaux de propagandes, 20 périodiques et les quelques chaînes de télévisions en accord avec l’idéologie de l’état. Seul l’élite du gouvernement à accès à internet et à un ordinateur. Mais l’information est y aussi considérablement contrôlée : ceux qui accède à internet, ont en réalité accès à intranet et non donc aucun lien avec le monde extérieur.
Lorsque les journalistes doivent couvrir un événement, c’est toujours sous contrôle de l’état. Les journalistes soupçonnés d’envoyer des informations en dehors du pays sont jetés en prison sans inculpation ni jugement et détenues pour de longues durées sans accès à leur famille ni à un avocat. Internet n’y est que très peu développé et seul une petite portion des citoyens peuvent y accéder, de ce fait Youtube n’est pas autorisée car cette plateforme comme son nom l’indique de vidéocommunication permettrait aux habitants de communiquer avec l’étranger où de diffuser les pratiques exercé par le gouvernement telles que des crimes commandités ou des détention politiques.
Ali Abdu
Issaias Afeworki
Affiche de propagande Nord-Coréenne
Photo de propagande Nord-Coréenne
Soldats turcs brûlés vifs par l'EI
Légende
Pays étudiés
